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CLAUDE MINIERE - Les Bâches

CP07-1          



CLAUDE MINIERE - Les Bâches
Nates de travœil, textes hirsutes, poésie chiffonnière, lignes bondissantes, strette diffractée.

16 page, format A5.
100 exemplaires.
Réédition – façon cheap – de l'ouvrage initialement publié en 1979 par Christian Prigent dans sa collection Muro Torto.

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EXTRAITS :



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Commandes particuliers :
6 € port compris (LV) en france.
7 € postage included worldwide.

Commandes librairies :
nous contacter

Paiement :
Paypal
Chèque (france uniquement. Ordre : Lesueur), Cash, Explosifs, échanges..
Chez Cantos Propaganda, 1 rue de la mairie, 27800 Aclou. France.

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CLAUDE MINIÈRE (1938)
Impliqué dans les avant-gardes de son temps (TXT, D'atelier, Zéro Limite, L'ennemi...) tout en décrivant une trajectoire rigoureusement indépendante, il est depuis 1968 l'auteur d'une œuvre poétique rare et majeure affirmée comme "la seule manière de battre (sa) revendication", émaillée de nombreux contrepoints théoriques et critiques et plus épisodiquement de traductions. Ce grand ensemble radical, exigeant, dont il sait être le performeur hors-pair (cf la psalmodie époustouflante de La mort des héros, k7 Artalect, 1984) est disséminé dans une myriade de publications en revues et en volumes chez de nombreux éditeurs (nous tenons à disposition une bibliographie partielle mais représentative de ce "parcours" difficile à tracer). Parmi ses publications récentes : Le théâtre de verdure (Marie Delarbre, 2013), Grand Poème Prose (Tarabuste, 2014), Gueule noire (Carte Blanche, 2015), Le divertissement (Tarabuste, 2016). Christian Prigent lui a consacré un essai lumineux intitulé "L'art de la fugue" dans La langue et ses monstres (Cadex, 1989. Rééd. P.O.L, 2014).

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La chronique de Bruno Fern sur le site Sitaudis

CHARLES PENNEQUIN - poèmes collés dans la tête

CP06 (SOLD OUT)         





CHARLES PENNEQUIN - poèmes collés dans la tête
99 über alles, Poésie délabrée, Retour vers le facial, Boules grossies, Textes débordés, Graphies déréglées, Adresses punks.

40 page, format A5.
50 exemplaires.
20 exemplaires augmentés d'interventions originales sont disponibles auprès de l'auteur et constituent le tirage de tête, parce que nous aussi on peut se la péter. On le vaut bien.

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EXTRAITS :






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Commandes particuliers :
8 € port compris (LV) en france.
10 € postage included worldwide.

Commandes librairies :
nous contacter

Paiement :
Paypal 
Chèque (france uniquement. Ordre : Lesueur), Cash, Explosifs, échanges..
Chez Cantos Propaganda, 1 rue de la mairie, 27800 Aclou. France.

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CHARLES PENNEQUIN (1965)
est une voie/x parmi les plus radicales et singulières de la littérature contemporaine, qui déstabilise et force l’acuité. Elle est également parmi les plus attentives et généreuses. D'où : Activisme actif. Publications dans d’innombrables revues et fanzines. Performances et concerts sur des scènes chics et dans des caves dans la France entière et un petit peu à côté et un peu plus loin encore. Vidéos à l’arrache. Écriture dans les blogs. Dessins sans regarder. graphomanies sans manières. Improvisations au dictaphone, au microphone, dans sa voiture, dans des TGV. Quelques cris le long des deux voies. Petites chansons dans les carnets. Poèmes délabrés en public. Revuisme. Écriture sur les murs. Textes tapés pour endormir les enfants. Tout petits contes. Racine dans l’Armée Noire. Biblio mastoque. Charles Pennequin écrit depuis qu’il est né. Charles Pennequin est vivant. Absolument vivant. C’est-à-dire dans la merde. Il a récemment publié Causer la France (avec Jean-François Pauvros. CD CDL éditions, 2015), Bibi Konspire (avec Olivier Bost et Patrick Charbonnier. LP Label Rebelle/Metamkine, 2015), Marasme (avec Francis Deschodt, Editions La Belle époque, 2015), Les exozomes (P.O.L, 2016), Ce fut un plaisir (Cantos Propaganda Productions, 2016), Tennis de Table (Plaine page, 2016). Voilà résumé le non résumable, une exploration de fond s’imposant sur le site de l'auteur : www.charles-pennequin.com

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La chronique de Bruno Fern sur le site Sitaudis

UNE CATASTROPHE - Numéro 1

CP03 (SOLD OUT)




UNE CATASTROPHE - Numéro 1
Fanzine, Poésie, Bruit, Légendes, Gestes, Tracts, Collages, Images, Fantômes, Réseau, Bricolage, Amateurs.
Boite. 50 exemplaires.

2 cartes
1 livre de textes et d'images - 40 pages
2 textes
1 livre de collages - 12 pages
1 CD
1 feuille de recensions à l'arrache
1 feuille de bio-bibliographies à l'arrache
1 zone flyers

Avec : 
Bruno Montels, Charles Pennequin, Christophe Petchanatz, F.J. Ossang, Haireomai Abbadoh, Justin Delareux, La JFF, Louisa Ste Storm, Philippe Boutibonnes, Ven Voisey.

Rédaction : Cellule Bonnie Parker.


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16 € port compris en france.
19 € postage included worldwide.
Paiement :
Paypal
Chèque (france uniquement. Ordre : Lesueur), Cash, Explosifs...
Chez Cantos Propaganda, 1 rue de la mairie, 27800 Aclou. FRance.
Propositions textes, bruits, collages, images, échanges, critiques... bienvenus.

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Ven Voisey's music played in one of the best independant radioshow : EPSILONIA (Radio Libertaire, 89.4 FM)

CHARLES PENNEQUIN - Ce fût un plaisir

CP05 (SOLD OUT)          





CHARLES PENNEQUIN - Ce fût un plaisir
Poésie fautive, Retour sur les décombres, Voyage dans un dedans, Poèmes tapés.

44 pages, format A5.
100 exemplaires.

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EXTRAIT :

il pouvait pas le laisser à si bon
compte on va tout de même pas t'envoyer
des fleurs lui dit-il à lui alors
qu'on sait même pas où est fourré le
restant de lui-même

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où il est ti fourré encore celui-là
qui déguerpit plus vite que son ombre
quand on a besoin de lui.

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8 € port compris en france.
10 € postage included worldwide.
Paiement :
Paypal
Chèque (france uniquement. Ordre : Lesueur), Cash, Explosifs...
Chez Cantos Propaganda, 1 rue de la mairie, 27800 Aclou. France.


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Review :


C’est un cahier à spirales format A5, de 44 pages, avec des carreaux 5 x 5. Le titre intrigue, de même que le texte en 4ème de couverture qui, comme l’ensemble du livre, a été tapé à la machine à écrire du siècle dernier, erreurs de frappe incluses, par-dessus un document comptable d’entreprise. L’auteur (ou du moins ce qui semble en tenir lieu) y annonce qu’il sera question d’un conflit aussi vieux que l’écriture : lutter contre cette invasion permanente « par le parler la parole », non pas en faisant de beaux discours qu’il préfère laisser aux professionnels du genre (1) mais en n’évitant pas « le seul sujet valable pour soi : le parler-cancrelat qu’on habite en pagure peut-être pour se protéger de ce qui se pense sans lui. ».
Un combat qui a de fortes chances de durer toute une vie pour le dénommé Charles Pennequin qui, sur la photo en 2ème de couverture, fixe le lecteur avec des yeux un tantinet exorbités, comme s’ils voulaient sortir de leurs trous. Quoi qu’il en soit, un tel regard est à l’image de ce personnage mal identifié, y compris par lui-même, qui, d’abord, « s’était mis dans la tête de nuire à ses parents » puis « a trouvé plus simple de se séparer » d’eux avant de tenter à plusieurs reprises de « se séparer un peu de lui ». Le hic, c’est que cet autre dont il voudrait se débarrasser coïncide parfois tellement avec lui que la situation devient vite inextricable : « il faudrait frapper dans cet autre qui l’avait investi frapper dans celui qui avait fini par prendre toute la place de l’autre alors que c’était à l’autre de décider lui-même c’était à l’autre et non à lui. » Bref, il y a largement de quoi s’emmêler les pinceaux de l’identité – autrement dit par Jean-Jacques Lebel : « La poésie est une passion qui nous rend schizophrènes, qui fait sortir les autres « je » en soi. » (2) ou si vous préférez la version Tristan Corbière : « Je parle sous moi. » (3) , citation qui va plutôt bien à C. Pennequin qui se déclare comme étant « absolument vivant. C’est-à-dire dans la merde. » (4).
Et ainsi de suite puisque suite il y a, narrative mais à sa manière insolite, avec d’incessants allers-retours entre celui qui « jamais n’avait eu le moindre lui c’est-à-dire la moindre baraque » et l’autre qui en possédait une – et ce jusqu’au dessin de deux profils face à face qui marque le passage de la 3ème à la 1ère personne, même si « c’est pas prouvé que j’existe ». Au fond, l’essentiel, c’est qu’il y ait « un peuple là-dessous qui ne demande qu’à sortir, […] toute une foule de matière, de figures, qui demande pas mieux de remplir notre solitude ». Etc. – car je ne vais pas vous raconter dans les détails les péripéties du héros au minimum dédoublé jusqu’à l’épitaphe et la dispersion finale aux échos d’Écclésiaste relooké : « qu’on y veuille quoi / en moi / qui fait de moi du vent / qui vient vent cueille / en moi / qui va du vent / qui y revient »
On est très loin ici des nombreuses contrefaçons du style pennequien qui, le plus souvent, tournent en rond autour d’un nombril où, si l’on gratte un peu, on trouvera une bonne couche de lyrico-fadasse. En effet, il y a à la fois :
délabrement, malgré ou plutôt à cause de l’énergie d’un phrasé marqué par une oralité qui a tendance à emporter le décor avec elle, et composition, à l’échelle de chacune des parties et du livre ;
comique et tragique : « Je suis allergique à tout ce qui se trame dans l’univers. » ou « combien le prix du vivant / la facture / ça s’élève à combien / toute une vie ? / la vie ne coûte pas cher » (5).
Ce qui, pour ma part, m’évoque autant Beckett que Jandl, entre autres références. Sans oublier, contrairement à ce que l’on pourrait croire, un frottement des différents registres de langue qui permet aussi de faire quelques étincelles : « et que cela m’immobilise une bonne fois pour toutes en plein mitan de ces maudites lignes au seuil de ma singularité et à l’orée des emmerdes. » À la fin, on peut donc relire le titre.
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1 « politique et philo, les deux mamelles de l’écrivaillon d’aujourd’hui. savoir et instruction. délicatesse et productivité sobre, mais alerte, avec la ponctuation des élites. les écrivains se la pètent supérieur. ils regardent le lecteur du haut de leurs points-virgules : ils t’emmerdent grave petit lecteur. » (Les Exozomes, POL, 2016)
2 Zigzag poésie, revue Autrement, 2001.
3 Les amours jaunes, 1873.
4 Cf. ce qu’il a écrit en matière(s) de biographie : http://papalagi.blog.lemonde.fr/2012/06/04/charles-pennequin-est-vivant-absolument-vivant-cest-a-dire-dans-la-merde/
5 Ce qui renvoie à la forme matérielle du livre, comme s’il s’agissait d’y tenir des comptes.

Bruno Fern, sur Sitaudis
www.sitaudis.fr

ASTATINE - Winter1991

CP01 (SOLD OUT)





ASTATINE - WINTER1991
Rusted no-fi songs, fragments and concrete noise.

CDR EP.
40 exemplaires. 
Comes in a heavy brown kraft cardboard with inserts + obi
Artwork by Jos-Laj Dürenn.

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Review :
"Il y a déjà quelques jours, JL m'a envoyé un disque qu'il produit tout en me disant qu'il ne me plairait probablement pas (...) Eh bien, j'ai trouvé ça à la fois brut et subtil, simple et savant, structuré (on y distingue des formes) et ouvert (elles semblent constamment menacées de disparition). Bref, c'est du vivant. Alors n'hésitez pas car il se peut que ça vous plaise aussi." Bruno Fern